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Mise à jour le Vendredi, 24 Juin 2022 09:22 Écrit par Michel Pitout

Hautefort Thenon - Loisirs/Culture

Nous avons la tristesse d’apprendre la disparition de Michel David-Weill, grand mécène du Château de Hautefort, qui s’est éteint le 17 juin, à 89 ans à New York, entouré de sa famille.

« Vous verrez qu’à Hautefort, tout est beau ».

Hautefort était cher à Michel David-Weill pour plusieurs raisons. D’abord et bien sûr car Hautefort est un symbole de cette perfection française si chère à ses yeux. Il y aimait la force, l’équilibre et le raffinement de l’architecture, avec lesquels s’accorde si bien la magnifique collection apportée par sa tante Madame de Bastard et complétée par lui-même. Il appréciait au Chateau l’harmonie du travail de l’homme conjugué à une nature douce et une campagne accueillante et il disait à ses amis « vous verrez qu’à Hautefort, tout est beau». Grand mécène des arts, de l’éducation et de la santé, personnalité d’une immense générosité, mais aussi d’une grande exigence, Michel David-Weill a placé Hautefort à l’égal des grands musées qu’il a si généreusement aidés : le Musée des Arts Décoratifs, Le Louvre, le Metropolitan Museum de New-York, Giverny et plusieurs autres. A ses yeux, une visite à Hautefort se devait exceptionnelle et jubilatoire. Aujourd’hui, nous pouvons mesurer la chance qu’a eu Hautefort d’être l’objet du dévouement de Michel et Hélène David-Weill et plus particulièrement dans la rénovation des grands appartements XVIIIè. Il se réjouissait qu’une nouvelle génération s’attache à ce lieu et prenne ancrage dans la région, avec Pierre Mordacq, mari de sa dernière fille Agathe, devenu Président de la Fondation du Château de Hautefort. Il était fier que trois générations de la famille David-Weill, depuis plus de 90 ans, portent les couleurs de Hautefort et en fasse, avec les membres de la Fondation, ce lieu magnifique, largement partagé et aimé du public. Une messe a été dite jeudi 23 juin à 10 h 30, à Paris Saint-Germain des prés.

Photo d'Hélène et Michel Davis Weill placée sur le bureau dans le Grand Salon XVIIIè du château de Hautefort