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Mise à jour le Mercredi, 23 Août 2023 08:46 Écrit par Alain RASSAT

Terrasson - Société

L'émission "Envoyé Spécial" d'Elise Lucet sur France 2 du jeudi 19 janvier 2023 abordait l'un des sujets les plus sensibles du moment en Dordogne : le ramassage des ordures ménagères cédé au SMD3 qui met en place la redevance incitative et qui remplace le ramassage en porte-à-porte (PAP) par des points d’apport volontaire (PAV). Chaque ouverture de ces conteneurs avec son badge est enregistré et la facture peut parfois exploser en fin d'année. C'est un véritable service public que l'on jette à la poubelle...

La Dordogne, célèbre pour ses vieilles pierres et sa campagne verdoyante, compte désormais avec ses problèmes de poubelle !

Parmi les réactions des habitants, celle de cette mère de deux enfants en bas âge... "Je suis en colère car je fais le travail à la place des éboueurs, au détriment du confort des mes enfants" dit-elle alors qu'elle emmène ses sacs noirs dans sa voiture, avec les odeurs, deux fois par semaine aux PAV.

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Le reportage de Delphine Welter et François Gagnant pour Cover Presse était présenté ainsi : Titre : "Ordures ménagères : un service public à la poubelle ?

Bientôt tous éboueurs ? C'est devenu le quotidien d'Audrey, une jeune mère de famille de 33 ans contrainte de transporter elle-même ses sacs poubelles dans des bacs à l'entrée de sa commune. Elle est excédée par l'odeur qui parfume désormais sa voiture. En Dordogne, comme dans des dizaines d'autres départements, fini le ramassage des ordures à domicile. Il est remplacé par des "points d'apport volontaire". De nombreux villages mais aussi des quartiers dans de grandes villes adoptent ce nouveau mode de collecte.

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il fait presque l'unanimité contre lui. Et pour cause : bacs sous-dimensionnés qui débordent, personnes âgées impotentes vivant désormais au milieu de leurs ordures, multiplication des décharges sauvages... Il souffle un vent de révolte dans les campagnes contre ce système. Et pourtant, à l'origine, il part d'une bonne intention : inciter la population à réduire ses déchets. Mais derrière les discours écologiques, c'est un service public qui disparaît. Et les habitants, souvent en zones rurales, se sentent un peu plus abandonnés".