16
Jun
2012

Pazayac : un nouveau vitrail à l'église St Blaise

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Terrasson - Patrimoine

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Un nouveau vitrail a été inauguré en l'église de Pazayac samedi 9 juin en présence de l'Evêque Mgr Mouïsse, des abbés Ventoze et Magimel, du conseiller général, du conseil municipal de Pazayac et de la Concorde terrassonnaise qui a accompagné une messe d'inauguration et la bénédiction du vitrail. L'église St Blaise a été fondée au VIe s. par les moines de St Sour. L'enfeu date du XIVe; le clocher-mur du XVe et le retable renaissance du XVIIe. Un important chantier de rénovation en plusieurs tranches a été mis en place par la municipalité depuis 1982.

C'est une page d'histoire autour de ce nouveau vitrail dédié à François Mayaudon, un prêtre réfractaire né à Terrasson en 1739 et à qui l'Eglise rend hommage. Mgr Mouisse Evêque de sarlat et du terrassonnais explique : "il a été prêtre à Soissons et il a refusé le serment à la constitution civile du clergé. Voilà pourquoi il a été emprisonné en 1793 à la prison de Périgueux puis il a été déporté à Rochefort... Son corps doit résider sur la Croix des galets à l'Ile Madame où j'ai eu la joie de présider le pélerinage il y a trois ans. C'est un moment important et plein d'émotion aussi parce que nous nous rappelons le souvenir d'un prêtre de chez nous qui est allé jusqu'au bout de sa foi"...

L'ancien curé de Terrasson Michel Ventoze, aujourd'hui en semi-retraite dans le bergeracois, avait fait le déplacement. La sauvegarde du patrimoine religieux est très importante à ses yeux. "Quand on est curé, entre autres responsabilités, on a à s'intéresser aux édifices et à ce qui a dedans. Je m'intéresse beaucoup à l'histoire et créer des vitraux avec des éléments de l'histoire locale c'est d'autant plus important".

Le maire Jean-Jacques Dumontet a souligné tout le travail effectué sur l'édifice depuis les années 80. Un lieu "où chacun peut exercer sa foi et qui fait partie intégrante de notre patrimoine" ajoute le conseiller général Serge Eymard, vice-président en charge de la culture. Pour lui, ce lieu est "aussi un marqueur du temps pour les événements heureux, malheureux, des uns et des autres... Le conseil général soutien notamment le patrimoine classé, inscrit."